le plafond peint du château des archevêques de Narbonne
Qui se douterait qu’en traversant Capestang aujourd’hui, que l’on puisse découvrir un joyau de la fin du Moyen Age.
A partir du XIV et XVe siècle les archevêques de Narbonne se sont employés à y posséder un château digne de leur rang, avec des travaux de fortification jusqu’à la fin du XIIIe siècle.
Les aménagements intérieurs et à caractère résidentiel en ont fait une demeure somptueuse, résidence palais après celui de Narbonne. Le terme de palais n'est employé qu'une fois pour le château de Capestang. A en juger par le nombre d'actes signés à Capestang, les archevêques y passaient beaucoup de temps.
Sous l’épiscopat de Bernard de Fargues (XIVe siècle) des peintures murales héraldiques furent réalisées.
Au milieu du XVe siècle, une commande du plafond peint à la savante complexité est demandée par l’archevêque Jean d’Harcourt.
150 closoirs y sont conservés sur des thèmes d’une étonnante diversité :
- Scènes religieuses ou profane
- Scènes de divertissement ou galantes
- Courtisans ou gens du peuple
- Bestiaire fantastique ou animaux bien réels
Chacun de ces closoirs racontent une scène de vie du Moyen Age et un centre d’interprétation met en lumière l’Histoire des Archevêques de Narbonne et de Capestang.
- Sur le décor peint
- Sur la puissance, l’immense fortune de l’Archevêque de Narbonne au Moyen Age
- Sur les raisons de son attachement à Capestang et son château puis son désintérêt à partir du XVI siècle.